Ménage, éclairage, chauffage... La maison au global
Ménage, éclairage, chauffage... La maison au global
[Cet article a été initialement publié dans le guide IDÉES PRATIQUES #5: L'écologie à la maison, réalisé par ID L'Info Durable.]
D’où vient la pollution intérieure de nos logements ?
La déco et l’ameublement
La peinture, le revêtement des murs, les vernis, les meubles en bois collé, les tapis, sont autant de sources polluantes insoupçonnées, surtout lorsque ces éléments sont neufs. En effet, ils émettent notamment des composés organiques volatils ou COV, polluants très courants qui "s’évaporent à température ambiante", selon l’ADEME. Il en existe plus d’une centaine plus ou moins préoccupants, dont certains peuvent même s’avérer cancérogènes.
Nos activités
Les COV peuvent également être émis par nos propres habitudes : l’utilisation de produits d’entretien, de cosmétiques ou de parfums d’intérieur par exemple. Bricoler ou passer l’aspirateur sont aussi des sources de pollution, notamment aux particules. Enfin cuisiner, faire sécher le linge, prendre une douche ou toute autre activité engendrant de l’humidité pollue aussi. Cela peut provoquer moisissures et acariens et de pair, des émissions d’allergènes ou d’agents infectieux.
Les animaux de compagnie, les plantes
Les boules de poils aussi polluent nos intérieurs en émettant notamment des allergènes. De même que les plantes. Ces deux sources peuvent aussi engendrer une pollution aux pesticides en raison des produits utilisés pour les traiter.
Les équipements
Systèmes de chauffage, de ventilation ou de chaudière, dès lors qu’ils sont mal entretenus, émettent eux aussi des polluants intérieurs : du monoxyde de carbone ou des agents infectieux entre autres.
Évidemment, la fumée de cigarette participe aussi à la pollution intérieure : à bannir !
Source : ADEME, Un air sain chez soi
Cinq réflexes pour un air plus sain
L’aération
Aérer 10 minutes minimum matin et soir pour faire circuler et renouveler l’air : le B.A.-BA d’un logement respirable. Et ce, même en cas de pic de pollution. Il est également recommandé d’ouvrir ses fenêtres après avoir pris sa douche, cuisiné, fait le ménage... Pour chasser l’humidité et les polluants émis après ces activités.
Chasser l’humidité
Le taux d’humidité de l’air intérieur devrait être compris entre 40 et 60 %, selon l’ADEME. Or, après la douche ou la cuisson des pâtes par exemple, celui-ci augmente automatiquement. Pour éviter une humidité excessive dans son logement, il est donc bon d’aérer après une douche et toute autre activité produisant de la vapeur. Il faudrait également couvrir ses casseroles lorsque l’on cuisine par exemple, en activant la hotte aspirante. Lorsque c’est possible, il est aussi préférable de faire sécher son linge à l’extérieur. Autrement, il faudra choisir la pièce la plus grande et la mieux ventilée de la maison. À tout cela s’ajoute le bon fonctionnement de la VMC : celle-ci ne doit jamais être stoppée pour permettre à l’air d’être suffisamment renouvelé.
Bougies parfumées, encens... À éviter
La combustion des bougies, tout comme l’encens, dégage de nombreux polluants, notamment des COV. Si l’on ne peut s’en passer, mieux vaut aérer après les avoir utilisées.
Plantes dépolluantes, purificateur d’air... Vraiment ?
Concernant les probables vertus que l’on prête aux plantes dépolluantes, l’ADEME considère que l’argument n’est pas validé scientifiquement, "au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés dans les habitations et des nouvelles connaissances scientifiques dans le domaine". De même que la possible efficacité des purificateurs d’air. À ce sujet, l’Anses a récemment alerté sur ce type d’usage. Les diffuseurs d’huiles essentielles et autres sprays assainissant peuvent être non seulement une source de pollution intérieure aux COV, mais avoir également quelques effets indésirables sur la santé.
Le ménage au naturel
Savon noir, citron, vinaigre blanc, bicarbonate, vapeur d’eau suffisent à un logement propre. Cela évitera en outre les polluants émis par les produits chimiques de nettoyage. Un ménage au naturel permettra donc d’éviter de respirer un air toxique. Concernant les produits que l’on achète, attention aux étiquettes : ceux affichant des précautions d’usage avec des logos "warning" sont à fuir. Il convient également de prêter une attention particulière aux labels environnementaux.
Un ménage plus naturel
Qui dit un air plus sain, dit un ménage plus naturel. Tous les produits de ménage chimiques, qui sentent assez fort, émettent des composés organiques volatils qui sont nocifs pour les voies respiratoires.
Ceux-ci ont également leur lot de conséquences environnementales. Ils finissent dans les eaux usées, et malheureusement, toutes les molécules chimiques ne sont pas éliminées dans les stations d’épuration : elles impliquent pour certaines des traitements spécifiques et coûteux. Que faire alors pour nettoyer son logement sans polluer et sans mettre éventuellement en danger sa santé ?
Utilisez des ingrédients naturels
Le bicarbonate de soude débouche les canalisations et nettoie les surfaces. Le savon noir dégraisse et détache, on l’utilise pour le sol (une dose de savon pour 5 litres d’eau). Et enfin, le vinaigre blanc est assainissant, désinfectant et détartrant. Ces produits basiques se retrouvent partout : dans les grandes surfaces, dans les enseignes bio... On peut même, à partir de ceux-ci, fabriquer nos propres produits ménagers, à condition de respecter les bons dosages et d’éviter les huiles essentielles.
Outre ces ingrédients naturels, vous pouvez aussi réutiliser des produits qui semblaient être voués à la poubelle, tels que le marc de café, qui peut servir à nettoyer les zones encrassées de sa maison, ou un citron qui traîne dans votre réfrigérateur et que vous ne consommerez plus. Rien ne sert d’accumuler les produits.
Bannissez certains produits
Finissez-en avec l’eau de Javel, qui donne plus de risques aux enfants de développer des infections respiratoires ! Idem, évitez d’utiliser des déboucheurs de canalisations irritants et toxiques, qui peuvent causer des brûlures. Quant aux vaporisateurs comme les décapants pour fours, les lave-vitres ou les désodorisants, l’ADEME rappelle que certains contiennent des composés organiques volatils irritants, allergènes, voire toxiques.
Passez à la vapeur
Avez-vous entendu parler par ailleurs du nettoyage à la vapeur ? Cela permet de dissoudre les graisses et de nettoyer avec efficacité…
Ne tombez pas dans le piège du greenwashing
Méfiez-vous des emballages verts qui vous promettent un produit naturel : fiez-vous aux labels environnementaux, notamment l’Écolabel Européen.
Aérez
Pour lutter contre la pollution de l’air intérieure, aérez votre logement durant votre ménage.
Simple et efficace, ce produit vaisselle maison dégraisse et permet de faire des économies. Dans un saladier, mélangez : Ingrédients
1 cuillère à soupe de cristaux de soude
1 cuillère à café de bicarbonate de soude
1 cuillère à café de savon noir dilué dans 200 ml d’eau
1 petit savon de Marseille ou l’équivalent en copeaux
Un contenant
Préparation
Ajoutez 500 ml d’eau et mélangez délicatement. Vous pouvez ensuite verser la préparation dans un contenant adapté à l’usage. Pour ce qui est du choix du savon de Marseille, de même que pour la lessive, il faut être vigilant à choisir un savon qui soit fait à partir d’huile d’olive ou d’huile végétale qui ne soit pas de l’huile de palme – le savon de Marseille blanc en est composé.
Les gestes simples pour bien se chauffer sans gaspiller
Un air sain à la maison, très bien. Passons maintenant au chauffage. Celui-ci compte pour 66% de la consommation des foyers français selon l’ADEME. Très énergivore, il existe pourtant quelques astuces pour éviter de faire flamber la facture et de pair, les émissions des CO2.
Ne négligez pas l’aération
Il est indispensable d’aérer son logement quotidiennement en prenant soin d’éteindre les radiateurs. Ce geste permettra d’abord de renouveler l’air intérieur, mais aussi de chasser l’humidité.
Allumez les radiateurs si c’est indispensable
Si l’on a un peu froid, mieux vaut enfiler un pull plutôt que de monter le thermostat d’un degré. En effet, la première question à se poser est : "Ai-je vraiment besoin de chauffer mon logement ?". À la mi-saison notamment, lorsque les températures ne sont pas encore très basses, si l’on peut éviter d’allumer les radiateurs, autant en profiter. Lorsque le temps est clément, il faut aussi penser à faire entrer le soleil à l’intérieur de la maison en ouvrant les rideaux par exemple.
Réglez à bonne température
La température idéale ? Entre 19 et 21 degrés selon l’ADEME, en journée, dans les pièces que l’on occupe. La nuit ou dans les pièces vides, 17 degrés suffiront. Bien sûr, il faudrait aussi penser à baisser la température lorsque l’on s’absente. Un degré de moins sur le radiateur permettrait de réduire sa consommation de 7 %.
Dégagez les radiateurs
Pour une efficacité certaine et sans perte, il est important que les radiateurs soient placés au bon endroit. La chaleur se répartira ainsi mieux dans chaque pièce. Pas de meubles devant, pas de linge dessus ni de rideau, et si possible évitez les sources froides à proximité (telles qu’une fenêtre ou un frigo).
Limitez les infiltrations d’air
Avant de devoir procéder à des travaux d’isolation coûteux du sol au plafond de sa maison, il convient d’adopter quelques réflexes pour chasser les infiltrations d’air - qui peuvent engendrer jusqu’à 20 % des déperditions d’énergie. Un boudin sous la porte d’entrée par exemple pour éviter au froid de passer. Même principe autour des fenêtres ou des portes en plaçant des joints adhésifs sur les contours. Enfin, on peut également opter pour des rideaux épais et isolants ou des stores thermiques...
Fermez vos volets
La nuit ou lorsque l’on s’absente, des volets fermés permettront de garder la chaleur plus longtemps à l’intérieur du logement.
Quel chauffage pour mon logement ?
Le chauffage électrique
Peu coûteux à l’achat, il l’est cependant à l’usage. Lorsque l’on opte pour un système de chauffage électrique, il est donc préférable d’avoir un logement parfaitement isolé pour éviter de grosses factures. Il s’adapte très bien aux petits espaces et son entretien est assez simple. Quant à son efficacité et sa performance, elle dépend avant tout de son système de transmission : radiateur, convecteur, plancher chauffant...
Le chauffage au gaz ou au fioul
Il existe aujourd’hui des chaudières gaz à très haute efficacité énergétique, à coupler à un système de régulation et de programmation pour encore plus d’économies. Vu les prix fluctuants du fioul, de plus en plus de ménages cherchent à remplacer leur vieille chaudière fioul par un système plus efficace et moins polluant. Les chaudières dites "à micro cogénération" permettent quant à elles de produire à la fois de la chaleur et de l’électricité pouvant être consommée ou réinjectée dans le réseau électrique. Elles sont toutefois plus onéreuses. On les préfère si les besoins en chauffage de son logement sont importants.
La pompe à chaleur
La version géothermique est la plus efficace de toute. Ce type de pompe puise la chaleur dans le sol contrairement à celle dite "aérodynamique". La performance de cette dernière est plus limitée puisqu’elle récupère la chaleur dans l’air et est donc soumise aux variations de température. L’aérodynamique doit donc s’accompagner d’un système d’appoint, contrairement à la géothermique. Quoiqu’il en soit, ces pompes à chaleur sont elles aussi assez coûteuses à l’achat et recommandées pour les logements avec d’importants besoins à couvrir.
Le chauffage au bois
Chaudière ou poêle à granulés sont très efficaces. Si la première représente un réel investissement, le second en revanche est de plus en plus accessible. Plus largement, le bois est actuellement l’énergie la moins chère de toutes pour se chauffer. Si l’on opte pour un système de chauffage au bois, il faudra cependant veiller à avoir une bonne évacuation des fumées.
Le chauffage solaire
Le chauffage solaire couvre en moyenne 20 à 50 % des besoins mais dépend des conditions météorologiques. C’est pourquoi il doit toujours s’accompagner d’un système de substitution pour les jours de faible ensoleillement, la nuit, etc. Coûteux à l’achat, il s’avère finalement rentable lors de sa phase d’utilisation.
Du côté de l’eau chaude aussi, on fait des économies. Faire sa vaisselle à l’eau tiède, préférer les douches aux bains, vérifier et entretenir ses équipements et sa tuyauterie, utiliser les programmes "éco" sur le lave-vaisselle ou la machine à laver sont quelques bons réflexes pour moins consommer. Du côté du ballon d’eau chaude, sa température idéale se trouve entre 55 et 60 degrés.
Coup de projecteur sur les ampoules
Et côté éclairage ? Celui-ci représente en moyenne 10 % de notre facture annuelle d’électricité. Quelles ampoules choisir pour faire des économies d’énergie ?
Les ampoules LED
L’organisation WWF recommande l’installation d’ampoules LED qui produisent de la lumière par électroluminescence dès qu’un courant électrique les traverse. Il s’agirait de la « solution la plus économique, la plus écologique et la plus saine », d’autant que ces lampes ne contiennent pas de mercure. Elles ont en outre l’avantage de pouvoir s’utiliser aussi en extérieur, résistent aux chocs, au froid, aux allumages répétés et selon l’ADEME, peuvent durer jusqu’à 40 000 heures sans trop consommer. Ce qui les rend particulièrement rentables. Attention toutefois à bien vérifier leur classement sur l’étiquette énergie.
Les ampoules LFC ou fluocompactes
Tout comme les LED, celles-ci soumettent du mercure à l’état gazeux à un courant électrique. Elles s’adaptent à de nombreuses pièces, mais particulièrement à celles qui restent longtemps éclairées puisqu’elles s’allument progressivement. Enfin, elles durent environ 8000 h et sont moins chères que les précédentes. On les évite cependant en extérieur et dans l’entrée de la maison car elles résistent peu au froid.
Pensez aussi à nettoyer vos ampoules. L’UFC-Que Choisir indique qu’à puissance égale, un appareil poussiéreux peut produire "un flux lumineux inférieur de 40 % à celui d’un appareil propre".
Fournisseur d’énergie : du vert à tout prix
Si le mix énergétique français est encore largement dominé par les énergies fossiles ou décarbonées - issues du nucléaire notamment -, le renouvelable tend à s’imposer un peu plus chaque année. Et tout particulier, à son échelle, peut faire sa part pour soutenir le développement des énergies propres. Notamment en souscrivant à un contrat d’électricité dit "vert".
Qu’est-ce que l’électricité verte ?
Dès lors que l’électricité que l’on consomme est produite à partir de sources d’énergie renouvelable, on parle alors d’électricité verte. Hydraulique, éolienne, photovoltaïque, pour les plus connues, mais aussi géothermique ou encore issue de la biomasse. De plus, tous les fournisseurs énergétiques proposent au moins un contrat dit "vert" dans leur bouquet.
Et le gaz ?
Le nombre de Français souscrivant une offre d’électricité verte est en effet en forte augmentation : la demande a plus que doublé ces quatre dernières années. Mais lorsque l’on est chauffé au gaz, il est également possible de trouver des offres de gaz vert. Là-dessus, l’institution publique Le médiateur national de l’énergie a mis en place un comparateur en ligne permettant de choisir au mieux le contrat le plus adapté à nos besoins.
Trois labels environnementaux à la loupe pour nos produits du quotidien
Avoir des réflexes plus écologiques à la maison côté ménage, aération, chauffage, éclairage, choix de son fournisseur d’énergie... est déjà un grand pas. Mais pensez aussi à surveiller tous ces produits que vous faites entrer chez vous. Les labels environnementaux nous apportent leurs lots de garanties : ils sont à surveiller de près sur nos produits, que ce soit pour l’alimentation, l’entretien et le nettoyage, l’hygiène et la beauté, le mobilier, la literie, le linge de maison, les jouets, le multimédia... L’ADEME en passe une centaine à la loupe par catégories de produits. Très utile pour comprendre précisément quelles garanties sont apportées par telle certification pour tel produit ! En voici trois à la loupe :
Écolabel européen
Le plus connu d’entre eux est l’Écolabel Européen, seul label écologique officiel européen. Il a été créé en 1992 par la Commission européenne. Son ambition : promouvoir des produits respectueux de l’environnement et de la santé tout au long de leur cycle de vie (extraction des matières premières, fabrication, utilisation). L’ADEME rappelle que les cahiers des charges de l’Écolabel Européen "sont définis afin de couvrir les principaux impacts environnementaux des produits sur l’ensemble de leur cycle de vie (de l’extraction des matières premières, à la fin de vie, en passant par la fabrication, le transport et l’utilisation)".
Ainsi, ce label considère également "la performance et qualité des produits, les aspects sanitaires et pour certaines catégories de produits, les aspects sociaux". Il peut être apposé sur des produits d’entretien et de nettoyage, d’hygiène et de beauté, des vêtements et chaussures, du mobilier, de la literie, des textiles de maison, des pro- duits de bricolage et de décoration, de la papeterie et des fournitures, du multimédia, et même, entre autres, des hébergements.
Ecocert
Le label Ecocert, label privé créé en 1991, couvre pour sa part les enjeux environnementaux tels que "le changement climatique, l’épuisement des ressources minérales et fossiles, l’écotoxicité aquatique, l’utilisation des sols"... Et ce à différentes étapes-clé du cycle de vie du produit. Il peut concerner aussi bien des produits d’entretien et de nettoyage que de beauté et d’hygiène, des vêtements, de la literie, des textiles de maison, des produits de bricolage, de la décoration, des parfums d’ambiance... Mais selon les catégories de produits, il se décline sous différents visuels et différentes garanties.
Nature et Progrès
Le label privé Nature et Progrès a été créé en 1972. Selon l’analyse de l’ADEME, s’il couvre la plupart des étapes clés du cycle de vie : "production des ingrédients, production de l’emballage, production du produit (formulation), fin de vie du produit (émissions dans l’eau)", il ne couvre cependant pas l’étape d’utilisation (consommation d’énergie).
Il privilégie "les ingrédients naturels et biologiques aux ingrédients d’origine pétrochimique". On le retrouve surtout sur des produits alimentaires, d’entretien et de nettoyage, d’hygiène et de beauté.
Nombre de lessives comportent des composants pouvant provoquer allergies et irritations. Fabriquez la vôtre avec :
Ingrédients
50 g de savon de Marseille en copeaux ou à râper - préférez le savon de Marseille à base d’huile d’olive ou composé au minimum de 72 % d’huile végétale, sans colorant, sans parfum, sans glycérine (pour éviter que la lessive ne fige)
1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude
1 l d’eau
Un contenant
Préparation
Pour la préparation, il suffit de faire fondre les copeaux de savon de Marseille dans l’eau chaude en mélangeant délicatement. Une fois la préparation tiède, y ajouter le bicarbonate. Voilà, c’est prêt !
Rien de plus facile que de fabriquer votre propre produit à vitre dégraissant et anti-traces. Il vous faut :
Ingrédients
750 ml d’eau
250 ml de vinaigre
Un contenant à spray
Préparation
Le mélange trois quarts/ un quart suffit pour le nettoyage des vitres. Vous pouvez ajouter quelques cuillères à soupe de jus de citron à cette préparation pour l’odeur déjà, mais aussi pour décupler le dégraissage grâce à l’acide citrique. Évidemment, il est conseillé d’utiliser des chiffons réutilisables pour le nettoyage, exit le papier absorbant. Si les fenêtres sont fortement sales, un premier passage au papier journal est envisageable, il permet de frotter sans rayer. Cette préparation peut aussi être utilisée en nettoyant multi-usages puisqu’elle respecte tous les matériaux et aussi la santé.
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