Retour aux sources, vers l'élevage paysan
Retour aux sources, vers l'élevage paysan
[Cet article a été initialement publié dans le guide IDÉES PRATIQUES #2 : L’écologie dans nos assiettes, réalisé par ID L'Info Durable.]
Il n’y a pas que les labels alimentaires qui garantissent la qualité d’un produit... Direction la ferme par exemple. Il y en a partout, même en région parisienne : pour trouver les adresses près de chez soi, des outils existent. Cela vaut pour la viande, mais aussi pour les autres produits.
C’est ce que Jocelyne Porcher, sociologue à l’INRAE spécialisée dans le rapport de l’Homme à l’animal, appelle "l’élevage paysan " : "Ce qui le caractérise par rapport au système industriel, c’est l’autonomie. L’objectif de travail de l’éleveur n’est pas seulement de produire, mais aussi de vivre avec les animaux dans le respect de leur monde. Une vache est un ruminant qui sait marcher, brouter de l’herbe, un cochon creuse le sol pour se chercher à manger... Ils ne sont pas enfermés dans des bâtiments. L’élevage paysan se caractérise par un artisanat, et celui-ci, pratiqué par des milliers d’éleveurs, pourrait très bien nourrir toute la France".
Ce qui le caractérise par rapport au système industriel, c’est l’autonomie. L’objectif de travail de l’éleveur n’est pas seulement de produire, mais aussi de vivre avec les animaux dans le respect de leur monde.
Direction Bienvenue à la Ferme pour connaître les fermes près de chez soi. On peut également se tourner vers les AMAP, pour acheter ses produits à l’avance selon la saison auprès d’agriculteurs de sa région. On trouve de bons légumes dans les magasins bio de proximité, et de la bonne viande... chez le boucher par exemple. Exit les grandes surfaces de supermarchés. En achetant à la boucherie, il suffit de discuter avec son vendeur pour en savoir plus sur ce que l’on achète.
Pour Jocelyne Porcher, "en tant que consommateur, si l’on veut manger des produits de l’élevage paysan, le mieux est de contacter des éleveurs, d’aller les voir directement, en bref, de remettre de la proximité même si c’est plus simple et moins preneur de temps d’aller dans un supermarché... Si l’on achète sa viande dans une "Biocoop", par exemple, il y a le nom de l’éleveur et l’on peut en tout état de cause le contacter et obtenir une information claire".
Enfin, l’association Bleu-blanc-cœur réunit des milliers de producteurs, éleveurs, distributeurs, consommateurs avec pour leitmotiv le bienêtre des bêtes. Une alimentation plus saine, plus équilibrée et de meilleure qualité : "Pour la santé de la Terre, des animaux et des Hommes."
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